Alors voila!
Fini la timidité! Assumons-nous!
J'ai participé l'an dernier au concours des jeunes écrivains du Québec. En ce cadre, j'ai écrit une cinquantaine de poème. J’ai soumis mon recueil, que j’ai nommé « Le requiem des anges déchus », au concours que je n’ai malheureusement pas gagné. Tous les pieds de tous les vers de tous mes poèmes sont structurés et comptés et recomptés.
Je vous présente ici le poème thème de mon recueil. Il est entièrement constitué d'alexandrins (vers à 12 pieds). N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensés !
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Le Requiem des anges déchus
Douleur immortelle émane de leurs iris.
Voyez au-delà l’ombre leurs traits qui se plissent.
Ils sont faits de la teinte qui n’existe pas,
Éternelles ombres des anges qui ont froid.
Ils errent dans la pénombre, leur déchéance,
Sentez-vous la douleur dans leur omniprésence ?
Ils pénètrent, silencieux, la porte entrouverte
Des rêves qu’ils transforment en landes désertes.
Leurs ailes déchirées sans reflet ni lumière
N’ont jamais perdu l’âme gelée de l’hiver.
Ils ne les déploient que pour fuir, pour s’envoler,
Vers le ténébreux sanctuaire des damnés.
Ensemble ils gémissent face à la sainte pierre.
La faible mélodie est portée par le vent.
Presque imperceptibles sont leurs fausses prières.
Triste est l’ange noir qui meurt éternellement.
Âmes exsangues ne pleurent larmes de sang,
Vidées de toute substance, simple néant.
Leurs pas sont sans issue, leur chant laisse leurs traces,
Suivez le requiem avant qu’il ne s’efface…
______________________________________________________Le Requiem des anges déchus
Douleur immortelle émane de leurs iris.
Voyez au-delà l’ombre leurs traits qui se plissent.
Ils sont faits de la teinte qui n’existe pas,
Éternelles ombres des anges qui ont froid.
Ils errent dans la pénombre, leur déchéance,
Sentez-vous la douleur dans leur omniprésence ?
Ils pénètrent, silencieux, la porte entrouverte
Des rêves qu’ils transforment en landes désertes.
Leurs ailes déchirées sans reflet ni lumière
N’ont jamais perdu l’âme gelée de l’hiver.
Ils ne les déploient que pour fuir, pour s’envoler,
Vers le ténébreux sanctuaire des damnés.
Ensemble ils gémissent face à la sainte pierre.
La faible mélodie est portée par le vent.
Presque imperceptibles sont leurs fausses prières.
Triste est l’ange noir qui meurt éternellement.
Âmes exsangues ne pleurent larmes de sang,
Vidées de toute substance, simple néant.
Leurs pas sont sans issue, leur chant laisse leurs traces,
Suivez le requiem avant qu’il ne s’efface…
Et puis maintenant que j'y pense, voici la page couverture que ma soeur, janie, a concu pour mon oeuvre l'an dernier.
Voila!